Cri injurieux poussé par un homme, souvent à la suite d'un gros effort d'introspection.

Invention de nouveaux besoins, grâce à laquelle l'animal humain assouvit son désir de désirs.

Se dit d'un enfant d'ouvrier ou d'une éjaculation qui ne tiennent pas leurs promesses, déjouant la jouissance qu'on escomptait tirer d'eux.

Poteau de signialisation permetant de rappeler avec subtilité à l'intellectuel combien il aurait tort d'avoir raison, et à quel point il est libre de se taire. Dans l'histoire de notre civilisation, il s'agit de la chaire la plus communement choisie par les libres-penseurs pour professer librement leur doctrine. Les progrès de l'humanisme et l'adoucissement subséquent des formes pénales l'ont remplacées par le cachot et l'université.

Principal argument mobilisé en faveur de l'eau par les détracteurs de l'alcool. Quoique le présent léxicographe se soit fait un principe, au nom de la neutralité scientifique, de ne jamais intervenir dans les débats qu'il évoque, il est constant que le fait que les zélateurs de cette secte, en plusieurs siècles de vitupérations incessantes, n'aient pu porter au crédit de l'eau que sa potabilité, ne plaide pas en faveur de leur thèse, ni ne donne une très haute idée qu'a la consommation de ce liquide à developper l'imagination et la faculté de raisonner. Il convient en outre de noter que tous les dictateurs, tortionnaires, tyrans, poètes symbolistes, parricides, barbares et assassins récidivistes connus ont, à un moment ou un autre de leur vie, consommé de l'eau.